Le marché à Besançon un des derniers vendredi de mars
En ce dernier vendredi de mars le temps avait décidé de sonner le printemps. Même si les matins étaient encore frais, ils n'étaient plus froids et les oiseaux envahissaient l'espace très tôt de leurs chants rassembleurs prometteurs de belles couvées. Les hommes en faisaient autant et plaisaient à se retrouver au marché lequel avait perdu ses allures hivernales ou les vendeurs soufflaient dans leurs mains sorties des mitaines pour les réchauffer. Aujourd'hui les cols des chemises sont ouverts, et les manches remontées, les sourires inondent les visages d'un éclat retrouvé, les arranges chantent de mille mots flatteurs le retour des fruits et des légumes frais. Que ce soit Bruno, Louis ou les autres, ils couvrent la place d'une sonorité provençale. Au milieu des poivrons, des salades |