Par un après midi orageux au sortir d’un vallon remontant d’Aiguebrun, nous débouchons sur la route entre Saignon et les Auribeaux. Juste en face se dresse un frêle olivier ballotté par le vent, à moitié en équilibre au dessus d’un mur extraordinairement monté. Le plateau des Claparèdes est dans tous ses états, la lumière se froisse comme du papier aluminium. Des traits d’argent glissent à toute vitesse et se perdent aussitôt. |